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La ferme de Faascht a son avenir assuré

Si la reprise des fermes belges constitue un gros point noir du secteur, tant la population des agriculteurs devient de plus en plus âgée alors que la majorité d’entre elles n’ont pas de repreneurs, toutes ne sont heureusement pas dans le cas. Article réservé aux abonnés
Journaliste de la cellule wallonne Temps de lecture: 4 min

A la ferme de Faascht sise dans la campagne attertoise, voisine du Grand-Duché, la reprise est assurée pour une 5e génération familiale déjà. Thierry Fagneray et son épouse Patricia ne sont pas encore près de raccrocher, mais la suite a déjà mis un gros pied dans les écuries. C’est son arrière-grand-père locataire d’une ferme à Ciney qui a racheté celle-ci en 1902. Le couple y élève des Blanc Bleu Belge pour la viande et des Holstein pour le lait, soit un cheptel de 350 bovins.

Dans quelques semaines, Olivier, l’aîné (18 ans) en terminera avec ses cours à l’école agricole St-Quentin de Ciney. Il piaffe d’impatience. La ferme, c’est son cœur, sa potion vitale dans laquelle il est tombé tout petit. Il est presque né sur un tracteur et ce métier, c’est son avenir absolu. Dès qu’il rentre de son internat, c’est au cœur du grand rectangle de bâtiments qu’il s’épanouit. « Il peut sortir jusque 2 h du matin mais à 5 h, il est dans les étables », lance sa maman Patricia. « On lui dit qu’il a le temps mais rien n’y fait ! »

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