Bruxelles : action du secteur des soins à domicile ce mercredi

Des professionnels du secteur des soins à domicile mèneront une action mercredi dans plusieurs grandes villes wallonnes et à Bruxelles afin de demander un refinancement des soins infirmiers à domicile, indique mardi la Fédération de l’aide et des soins à domicile (FASD) mercredi.
Les professionnels se rendront d’abord devant plusieurs gares, à Bruxelles comme en Wallonie (Bruxelles-Central, Liège-Guillemins, Namur, Charleroi-Central, Ottignies, Mons, etc), entre 07h00 et 08h00, pour distribuer des tracts aux passants afin de les sensibiliser sur l’action menée.
Ils se rendront ensuite dans la capitale à 11h00, et plus précisément au carrefour Arts-Loi, aux abords du cabinet du ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke. Les professionnels des soins y tiendront une conférence de presse avant une rencontre organisée entre une délégation et le cabinet du ministre en début d’après-midi.
«Cela fait plusieurs années que notre secteur est sous-financé, ce qui crée des situations difficilement tenables à domicile. À titre d’exemple, les infirmiers à domicile de Belgique disposent de 35 secondes pour réaliser une injection intramusculaire au regard du financement prévu pour cet acte en 2023», illustre la FASD. Ce temps rétrécit chaque année et était par exemple de 60 secondes en 2012, explique la fédération.
Par ailleurs, l’augmentation du nombre de personnes âgées dans les années à venir est également une source d’inquiétude, étant donné qu’une demande croissante d’accompagnement à domicile se fait également remarquer.
La FASD pointe enfin un manque cruel de financement. «Pour 2023, le budget prévu est de 2.095.437.000 euros. Selon les calculs, le secteur des soins infirmiers à domicile devrait donc bénéficier d’un montant de 1.864.938.930 euros supplémentaire afin d’être financé adéquatement», note la fédération.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ils demandent des augmentations des finances les concernant mais il devrait avoir d'abord un meilleur contrôle de ces personnes. L'un d'eux a demandé à mon épouse qui a des parents âgés pour avoir une vignette de mutuelle de chacun d'eux afin qu'il puisse déclarer leurs prodigués des soins alors qu'il n'y aurait pas été. Par après, suite à une opération, mon beau père a eu besoin d'une infirmière mais les soins étaient bâclés voir pas fait, il était prévu une demi heure mais elle restait 5 minutes. En comptant le nombre de patients et la durée prévue, certaines font plus de 24 heures par jour, comment est-ce possible ? Maintenant je ne dis pas que toutes trichent mais d'après mes constatations auprès de personnes âgées autour de moi, j'ai des doutes et l'excuse d'avoir trop de demandes n'est pas fort recevable car elles arrivent à se remplacer pour aller en vacances.