Accueil Médias

7,5 millions pour la production audiovisuelle. Merci Netflix

Le CSA a fait le bilan de l’année 2022. Pour la première fois, les acteurs étrangers (comme les plateformes de streaming ou TF1) devaient mettre la main au portefeuille pour soutenir la création. Et les nouvelles sont bonnes.
Responsable du pôle Multimédias Temps de lecture: 2 min

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le régulateur des médias télé et radio en Fédération Wallonie-Bruxelles, a présenté son rapport annuel pour l’exercice 2022, une année incroyablement riche en événements pour le secteur. On se souvient du nouveau contrat de gestion de la RTBF ou du rachat de RTL Belgium par les éditeurs DPG et Rossel. Le gros morceau, c’était aussi la mise en place de grands chantiers de régulation européens et belges. Parmi eux, l’obligation pour les acteurs étrangers (comme Netflix, Amazon, Disney, TF1, Canal+, NBC Universal ou Paramount) de contribuer à la production audiovisuelle francophone. Et, visiblement, c’est bingo. Selon les estimations du CSA, la manne devrait atteindre 7,5 millions d’euros. Dont 1,5 million grâce aux « petits » nouveaux, venant s’ajouter à l’écot des contributeurs historiques. Voilà qui devrait mettre de l’eau au moulin de la RTBF et de RTL, dont le rapatriement officiel dans le périmètre du CSA serait imminent, pour augmenter la voilure du Fonds séries.

À lire aussi Feu vert pour le rachat de RTL Belgium par Rossel et DPG

Autre nouveauté 2022 : l’entrée en vigueur du giga-texte de la Commission européenne (le Digital Services Act) qui s’attaque à la régulation des plateformes de streaming, comme YouTube (notamment pour les discours de haine ou discriminatoires). Le CSA devrait évidemment jouer un rôle de régulateur. Sauf que la Belgique n’a pas encore tranché la question. Il reste toujours un nœud : qui sera le point de référence ? Les discussions sont vives.

À lire aussi L’Europe siffle la fin du far west digital

A noter que l’essentiel des plaintes parvenues au CSA (70 %) concerne la télévision, singulièrement la RTBF (pour deux tiers d’entre elles). Les deux thématiques principales concernent les questions de protection des mineurs et les discriminations. Côté « accessibilité des programmes aux personnes en situation de déficience sensorielle » (comme le sous-titrage ou l’audiodescription), le CSA note timidement des « résultats encourageants ». Sans plus. Le secteur ne serait donc pas encore à la hauteur des critères imposés.

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

0 Commentaire

Aussi en Médias

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

Soirmag Voir les articles de Soirmag