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KunstenFestival : une nuit au pays des son(ge)s

C’est l’un des dispositifs les plus singuliers du KunstenFestivaldesArts. Dans « Nocturnes for a society », vous passez la nuit avec des inconnus pour faire l’expérience d’un sommeil habité d’une polyphonie que vous créez ensemble. Jusqu’à samedi, au bord du canal, à Bruxelles. Article réservé aux abonnés
Temps de lecture: 3 min

Au KunstenFestival, les nuits sont plus belles que vos jours. Celle que propose Nocturnes for a society en tout cas vous emmène dans de beaux draps, tissés non pas de coton mais de sons dans lesquels vous vous glissez pour nourrir vos songes. Rassurez-vous : à ce tapis sonore s’ajoutent matelas et couvertures de laine pour garantir le confort nécessaire à cette expérience singulière orchestrée par l’artiste sonore Myriam Van Imschoot et le scénographe Lucas van Haesbroeck.

A l’entrée du bâtiment, posé au bord de l’eau, en face de Kanal-Centre Pompidou, on vous offre même des pantoufles, histoire de se sentir complètement à l’aise dans un espace qui, une nuit durant (la performance dure 12 heures), va vous abriter, vous envelopper, vous inviter à jouer même puisque son volume, son acoustique, ses capteurs, ses micros et ses excroissances technologiques font rebondir la partition polyphonique créée par le collectif de dormeurs-rêveurs-somnambules réunis chaque soir.

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