Peut-on mettre sur « pause » la législation environnementale ?

Les déclarations d’Alexander De Croo sur un appel à « une pause réglementaire » sur les normes environnementales sont largement critiquées par les experts.

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Le réchauffement climatique se fait aussi ressentir en Belgique. Ici, à hauteur du château de Walzin, près de Dinant.

Par Pauline Hofmann, Bernard Demonty, Stéphane Vande Velde, Jean-François Munster, Frédéric Delepierre

Publié le 24/05/2023 à 19:06 Temps de lecture: 1 min

A un moment, il faut faire un choix. Est-ce bien le moment de tout faire en même temps ? »

Ce mardi soir, dans l’émission Terzake de la VRT, le Premier ministre Alexander De Croo s’est dit favorable à une « pause » en matière de législation européenne sur la restauration de la nature. Pour Alexander De Croo, il convient de ne pas « surcharger » la législation en renforçant les normes en matière d’azote, de restauration de la nature et de biodiversité, en plus des objectifs concernant les émissions de CO2. « Je demande que l’on appuie sur « pause »’. N’allons pas trop loin avec des choses qui, au sens strict, n’ont rien à voir avec le réchauffement climatique. Ces autres sujets sont aussi importants, mais elles doivent être davantage phasées dans le temps », recommande le Premier ministre.

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17 Commentaires

Posté par Fonder Daniel, lundi 29 mai 2023, 20:47

Cette caricature d’évaluation va d’une chercheuse du FNRS qui n’a pas su écouter les propos du premier ministre à un de ces experts qui parle d’un effondrement de la biodiversité … qui ne concerne absolument pas la Belgique même si on veut nous faire croire le contraire en comptant les pissenlits dans notre pelouse …. Le problème est que l’on fait tout et n’importe quoi en peu de temps poussés par des groupes de pression souvent intégristes relayés par des experts qui n’ont pas un pied sur le terrain mais la tête dans leurs théories …

Posté par Van Wemmel Thierry, mardi 30 mai 2023, 0:14

Peut-être ... mais s'il y a 40 ans (je viens de vérifier, Agalev entre au parlement fédéral en 1981), des actions avaient été entreprises et des personnes avaient pris les choses aux sérieux en se formant, on en serait peut-être pas là aujourd'hui. Les 20 derniers étés tranchent radicalement des 20 précédents, on ne serait pas dans l'urgence aujourd'hui.

Posté par Wathelet Michel, jeudi 25 mai 2023, 14:15

Ce ne serait pas plus mal car il me semble qu'ils doivent se rendre compte que cela ne sert pas à grand chose à l'échelle de la planète. Les grands pays pollueurs ne changeront strictement rien ils ont de la croissance à rattraper et ils ne vont pas s'en priver. Ensuite la planète n'est pas aux ordres, le jours ou elle voudra faire des siennes elle n'enverra pas de préavis En plus il faudrait arrêter de jouer, si cela tracasse vraiment le gouvernement qu'il prenne des mesures drastiques, diminution radicale des véhicules dans toutes les villes du pays - ils n'ont pas d'inspirations ???

Posté par Van Caillie Stéphane, jeudi 25 mai 2023, 13:42

L y a déjà pas mal de boulot pour mettre en œuvre les accords conclus. Évitons la précipitation, on votera dans un an pour une nouvelle représentation au parlement européen et une mise à jour des défis.

Posté par Fonder Daniel, jeudi 25 mai 2023, 13:14

Pour rappel, la Flandre n’est pas prête à respecter les normes d’azote … et l’on veut encore charger la charette de règles diverses sans avoir de solution technique.

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