Le doute a profité à Tariq Ramadan, acquitté dans un procès pour viol

Acquitté au bénéfice du doute. Viol ? Contrainte sexuelle ? Les juges n’ont pas été en mesure de se forger la conviction de la culpabilité de Tariq Ramadan au-delà d’un doute raisonnable. Et ce doute profite à l’accusé.
Sur ces mêmes marches, quelques instants plus tard, Tariq Ramadan a laissé son avocate prendre la parole. Me Yaël Hayat avait plaidé non seulement l’acquittement, mais aussi les risques de dérives d’une société qui condamne à la va-vite, sans preuves, sans confrontation et balayant la présomption d’innocence. « Il n’y a rien de pire qu’être accusé d’un crime que l’on n’a pas commis. Ceux qui saisissent la justice à d’autres fins doivent savoir qu’ils devront rendre des comptes. La vérité est en marche », dit-elle. Ses derniers mots ont le goût de la victoire. En réalité, la bataille ne fait que commencer.
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