Nombre record de déménagements hors de Bruxelles
Thomas et Anissa, un couple de 36 ans, emménagent en juin dans leur maison. Le duo a fait construire une quatre-façades à Mont-Saint-Guibert, dans le Brabant wallon. Ils quittent ainsi la capitale pour le sud du pays. « Anissa ne voulait pas rester à Bruxelles et moi, ce qui m’a séduit, c’est d’avoir plus d’espace, de verdure. La maison avec jardin et le terrain, on les a eus à 420.000 euros. Un prix qu’on n’aurait jamais eu là-bas. »
L’an passé, Julien et Vanessa (39 ans) ont aussi quitté la Région bruxelloise. Le premier était schaerbeekois, la seconde jettoise. Ils ont investi leurs économies dans une maison à Orp-Jauche, dans le Brabant wallon : « C’est moins de stress et de pression. On évite les problèmes de parking et de stationnement. Et puis, c’est tout simplement un choix en faveur d’une meilleure qualité de vie. Les gens à Bruxelles sont plus nerveux et tendus. Même au supermarché, ici, en heure de pointe, on n’est pas charrette contre charrette. »
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir29 Commentaires
@verdoodt : mon épouse née à Bruxelles a quitté cette ville il y a 30 ans. Ma fille qui a vécu sa jeunesse dans la région de Charleroi vient d'acheter un bien à Bruxelles puisqu'elle y travaille et s'y épanouir pleinement. Mon expérience, certes empirique comme toute expérience, me permet donc de considérer que la situation n'est pas aussi dramatique que le tableau que certains journalistes aiment montrer. Quant à ma remarque par rapport aux voitures, elle faisait suite à la critique émise par rapport aux 30 km/heure. Ma fille et son compagnon utilisant le vélo pour leur déplacement, la limitation précitée me convient donc très bien. Les vélos et piétons laissent les autoroutes aux voitures, la moindre des choses est donc que celles-ci acceptent de voir leur vitesse limitée dans un espace partagé.
Au vu du contenu de l'article, les départs sont inférieurs aux arrivées.. Pourquoi dès lors vouloir créer un problème là où il n'y en pas. Les amateurs des campagnes brabançonnes semblent heureux de leur exil et les nouveaux bruxellois de leur choix. Il y a certes certains qui regrettent de ne pas pouvoir utiliser leurs bolides germaniques à des vitesses que la légalité réprouve mais à part ça, rien de bien dramatique. Juste une évolution sociétale comme une autre.
M. Tamo, vous faites probablement référence à un de mes commentaires. Il y a 20 ans, je traversais régulièrement l'Allemagne pour me rendre en Italie - ce qui est normal pour quelqu'un qui voyage - aux vitesses que me permettait ma voiture sans commettre d'infraction sur ces autoroutes. À 170 kms/heure, une grande routière consommait 6,5 litres de Diesel par 100kms. Et je persiste à croire qu'une citadine qui traverse Bruxelles à 30 kms/h consomme autant sinon plus que ça, sans parler du pétrole/gaz qu'on brûle pour charger des batteries de 400 kilos qu'une voiture moyenne doit transporter partout.
Mr Tamo, dans quel monde vivez-vous...? Mr Verdoodt, vous avez parfaitement raison.
Bien sur, la population augmente quand même à Bruxelles, mais quelle est cette population qui vient s'ajouter ??? Par contre ceux qui partent sont en majorité des Bruxellois de souche. Quant à votre remarque sur les bolides, elle n'a rien à voir ici...