Faire une pause face à l’urgence : quelle folie !


Faire une pause. Voilà bien la proposition la plus stupéfiante mais surtout la plus irresponsable en matière de lutte urgente pour la préservation de la planète. Il ne faut pas avoir fait ingénieur pour comprendre toute l’absurdité et la déraison de ce raisonnement. Comme si vous demandiez à des pompiers de prendre cinq minutes sur une aire de repos avant d’aller éteindre un incendie.
Arrêter d’agir ne permet pas de réduire l’urgence mais, au contraire, cela la rend encore plus urgente, plus difficile à gérer et c‘est aussi prendre le risque d’arriver trop tard. Insensé, et donc impensable et surtout égoïste : tout le monde ne peut qu’en convenir, d’autant que l’on sait les conséquences mortelles pour l’humanité de toute forme de laisser-aller.
Or « pause », c’est bien la suggestion émise par de grands et plus petits formats politiques européens. On ferait trop, en même temps – les objectifs climatiques et de biodiversité – et trop vite ? Cette affirmation relève de la faute, à trois égards.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir24 Commentaires
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Posté par Weissenberg André, lundi 29 mai 2023, 12:24
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Posté par Marlier Jacques, samedi 27 mai 2023, 23:21
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Posté par Chalet Alain, jeudi 25 mai 2023, 20:04
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Posté par Du Four Philippe, jeudi 25 mai 2023, 18:55
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Posté par Gheys Patrick, jeudi 25 mai 2023, 18:26
Plus de commentairesVoilà que même Mme Delvaux se range du côté des propagandistes du climatisme et de l'alarmisme climatique! Non, il n'y a pas d'urgence! Certainement pas pour se précipiter à monter des usines à gaz, comme les bourses "emission trading", gaspillant les fonds publics au seul bénéfice des charlatans pastèques et climatistes! Le climat est changeant, il l'a toujpurs été. Cela implique qu'il puisse aller dans un sens, puis dans l'autre sens. D'ailleurs, jusqu'en 1975, l'"alarmisme climatique" (beaucoup plus mesuré à cette époque bénie où la guerre froide était le priorité idéologique!) concernait plutôt la crainte de la poursuite du refroidissement climatique qu'on pensait alors être en cours! Non, la vraie urgence, celle où l'inertie est la plus pesante et mortelle, c'est celle qui concerne notre adaptation (la planète s'occupe parfaitement d'elle-même, merci pour elle!) aux circonstances changeantes, quelles que soient la cause du changement perçu et qu'il soit temporaire ou permanent. Les derniers phénomènes météorologiques extrêmes l'ont encore cruellement démontré: on cause "climat", mais on ne fait rien de concret à part jeter l'argent par la fenêtre en relation avec le CO2! Alors que la priorité serait de lutter concrètement contre la sécheresse, les feux de forêt et les inondations. Ces phénomènes ne sont pas plus fréquents, mais ils tendent à devenir plus dévastateurs et leurs conséquences plus graves que par le passé, aussi, et surtout, en raison d'une occupation des sols beaucoup plus dense. Mais les conséquences sont aussi plus graves pcq qu'on ignore sciemment l'expérience des populations locales principales concernées (comme en Wallonie où la dernière carte des zones inondables fut rédigée sur base de "modèles mathématiques" au lieu de tenir compte de l'expérience locale!), en même temps qu'on supprime pratiquement la protection civile! Autre exemple d'un remède pourtant simple et rapide à mettre en oeuvre, mais lui aussi victime de l'inertie: planter des arbres et inverser l'artificialisation des sols. Favoriser l'infiltration de l'eau dans les sols et planter des millions d'arbres partout où c'est possible (et surtout dans nos villes, points de chaleur voués à devenir de plus en plus chauds...) et protéger la couverture végétale, c'est rafraîchir l'atmosphère, préserver la ressource en eau, et lutter contre la sécheresse. Et cette atsmosphère rafraîchie ainsi qu'une moindre évaporation de l'eau de surface rendra les phénomènes météorologiques extrêmes moins violents et moins dévastateurs. Et ça, c'est du concret, pas de l'idéologie inepte, bête et méchante, ayant pour seul objectif d'accaparer les leviers du pouvoir et les fonds publics, en vue d'instaurer un système totalitaire vert couleur pastèque ...
M. De Croo est, à mon sens, un très grand homme politique. Je crois toutefois que dans ce cas précis, il se trompe de façon tragique. Il croit en effet, comme encore beaucoup trop de gens, que l'économie et l'écologie ne vont pas de pair. Or, c'est faux... et particulièrement à l'heure actuelle. Relisez les infos relatives aux conséquences et aux coûts gigantesques des catastrophes environnementales actuelles et au temps tout aussi gigantesque que les experts prévoient à chaque fois pour en faire disparaître les conséquences. Ainsi, c'est en milliards d'euros et en années entières que les experts comptent pour corriger les effets dévastateurs des inondations de Wallonie et d'Italie ou des incendies de France, Etats-Unis, Russie et Canada. Et le pire, c'est que ces experts sont en outre pratiquement toujours trop optimistes dans leurs évaluations. D'ailleurs, les experts du GIEC, eux-mêmes, sont régulièrement obligés de reconnaître qu'ils passent leur temps à sous-évaluer les conséquences de la dégradation du climat et de la biodiversité, eux qui sont pourtant si souvent considérés comme trop catastrophistes.
Réfléchir un peu est nécessaire pour mettre fin au gaspillage actuel des ressources nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique et contre la dégradation de la biodiversité. Nous agissons de façon totalement chaotique et ne pouvons donc pas continuer ainsi: il est nécessaire d'arrêter l'amateurisme et de définir un plan d'action cohérent et efficace pour arriver à gérer ce gigantesque projet.
Je ne pense pas que "faire une pause" est une folie, c'est au contraire un acte de grand courage de notre premier ministre d'oser le dire et faire fi de toutes ces pressions internes et externes. Faire une pause ne veut pas dire tout arrêter, faire une pause çà veut dire pauser, réfléchir, faire des choix, et mettre des priorités : aujourd'hui nous sommes tous en train de courir tous azimuts vers tout et n'importe quoi qui prétend être bon pour la planète et à force de courir derrière tous les lièvres, on fini par n'en attraper aucun. Fixons-nous des objectifs réalistiques et réalisables. Réfléchissons avant de tirer .... et on obtiendra bien plus de résultats que ce que l'on (n') obtient (pas) aujourd'hui.
L'égérie de l'extrême-gauche a encore sévi de manière ridicule en première page. Manger de l'herbe et boire de l'eau ne rend pas intelligent - c.q.f.d.