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Vie privée : la galère des soldats du RGPD

Le Règlement général sur la protection des données a cinq ans. Soit le même âge qu’un métier apparu en même temps que lui : le délégué à la protection des données. Ces gardiens du temple de la vie privée rament pour s’imposer. Créant des trous dans la raquette du RGPD. Article réservé aux abonnés
Responsable du pôle Multimédias Temps de lecture: 6 min

Il y a cinq ans, jour pour jour, la Commission européenne dégainait l’un des textes majeurs de son histoire, redouté par toutes les entreprises de la « tech » qui transforment les données personnelles de leurs utilisateurs en or : le RGPD. Soit le Règlement général sur la protection des données. Une brique de 88 pages, 99 articles, quasi illisible (qui l’a lue, d’ailleurs ?). Mais qui peut se résumer en deux maximes relativement simples : tout traitement de données personnelles par l’Etat, une entreprise, une institution, doit se faire sur la base d’un consentement ou d’une autre base légale ; ce traitement doit se conformer à des règles de finalité (dans quel but), de proportionnalité (l’usage doit être strictement nécessaire) et de conservation (pas question de stocker ces données indéfiniment).

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1 Commentaire

  • Posté par Du Four Philippe, jeudi 25 mai 2023, 19:15

    Le RGPD a peut-être 5 ans dans sa forme actuelle mais il existe depuis plus de 75 ans. Il a été créé (dans une forme plus basique) à la fin de la dernière guerre mondiale et il a été initié par les Allemands. En 1945, la guerre se termine: l'Allemagne est complètement détruite et il faut tout reconstruire. Heureusement, le pays possède de très bons ingénieurs et techniciens ainsi que d'autres compétences qui lui permettront de se reconstruire. D'autre part, les Américains sont venus, ils ont vu et ils ont vaincu .... mais ils sont aussi et surtout là pour inventorier ces compétences locales afin d'appliquer leur "Brain Drain": attirer les compétences humaines en Amérique en leur promettant de beaux salaires, des jours meilleurs, et surtout "l'American Dream". Inutile de dire que l'Allemagne s'est totalement opposée à fournir les informations relatives à ces compétences et ont ainsi pu limiter la fuite à l'Ouest. Aujourd'hui, c'est encore l'Allemagne qui est la plus "stricte" concernant les transferts de données personnelles hors de l'Europe .... et c'est très bien comme çà.

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