En faillite en 2010, la Grèce reprend du poil de la bête

Lorsque Theodore Palagidis a décroché le téléphone, c’est l’une de ses meilleures amies qui était à l’autre bout du fil. Elle avait de l’argent sur un compte auprès de la banque suisse UBS et devait le mettre en sécurité de toute urgence. Elle voulait transférer l’argent sur le compte qu’elle détenait auprès de la banque grecque Alpha. Et se demandait si Theodore savait si cela était possible le week-end.
Theodore Pelagidis déclare qu’il n’a pas pu aider son amie. Le vice-gouverneur de la banque centrale grecque est assis dans son bureau en bois du centre-ville d’Athènes. Et nous raconte cette anecdote avec un plaisir évident. Il y a quelques années, personne n’aurait pu imaginer qu’une banque grecque serait un jour perçue comme plus fiable que la plus grande banque de Suisse.
Il y a quelques années, le pays a échappé deux fois à la faillite de justesse grâce aux bailleurs de fonds internationaux. Ses problèmes financiers ont failli faire exploser la zone euro.
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