« Enjeux » : Opposants russes exilés, personæ non gratæ ?


Faut-il boycotter tous les intellectuels et artistes russes, même ceux qui s’opposent à Vladimir Poutine ? C’est la ligne prônée par le gouvernement ukrainien, écrivait récemment Emmanuel Grynszpan dans Le Monde, et elle impose « un épineux choix moral et politique » aux institutions culturelles occidentales, sommées de choisir leur camp.
A la mi-mai, à New York, lors du World Voices Festival of International Literature, la prestigieuse association PEN America s’est ainsi retrouvée dans la tourmente lorsqu’a été supprimée une table ronde d’écrivains russes exilés – et hostiles à la guerre – animée par la journaliste américano-russe Masha Gessen, auteure d’essais majeurs et accablants sur Vladimir Poutine. Une annulation intervenue à la suite des protestations de deux écrivains (et combattants) ukrainiens qui avaient été invités à une autre table ronde du festival.

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