La philosophe Barbara Stiegler : « Les gens savent-ils exactement ce qu’est une démocratie ? »
La philosophe française Barbara Stiegler, 52 ans, est une révolutionnaire. Convaincue que nous sommes imprégnés par le néolibéralisme et incapables de voir le monde autrement qu’à travers son prisme, elle place un certain espoir dans les mouvements sociaux qui ont récemment agité son pays. Professeure de philosophie politique à l’Université Bordeaux Montaigne, elle a construit sa pensée autour de ce courant et de Nietzsche, en plus de participer activement au débat public français. En tant que militante, elle a rejoint le mouvement des « gilets jaunes », qui lui a inspiré son livre Du cap aux grèves (Editions Verdier).
Elle se rend régulièrement en Grèce, pays qui la passionne. Elle parle vite, avec une aisance toute latine. Sur son compte Twitter, elle a publié la pancarte d’un manifestant : « Leurs yachts échoueront sur nos grèves ».
Pouvez-vous nous expliquer cette pancarte ?
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© Rossel & Cie - 2023
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
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Posté par Naeije Robert, mardi 30 mai 2023, 14:46
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Posté par Moritz Montanez, lundi 29 mai 2023, 8:28
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Posté par Fonder Daniel, lundi 29 mai 2023, 8:05
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Posté par Raspe Eric, lundi 29 mai 2023, 8:23
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Posté par collin liliane, samedi 27 mai 2023, 11:02
Plus de commentairesElle en tous cas démontre qu'elle ne sait pas.
Mme Stiegler se garde bien d'expliquer comment, concrètement, elle espère organiser les forums et les débats. Chacun sait que dans toute assemblée certains sont meilleurs orateurs que d'autres et peuvent orienter l'opinion du groupe dans leur sens. Croire que cette "démocratie", qui sort des salons parisiens, fonctionnerait mieux est chimérique. Soulignons toutefois que cette proposition hors sol vient en même temps que les idées d'écolo pour récupérer les votes nuls ou absents et que la sortie de son livre auquel nous ne souhaitons qu'un succès d'estime.
Une théorie en dehors du temps. Au départ de concepts philosophiques, c’est à dire non réels, on relit l’histoire pour manipuler le présent contre le diable néolibéral. Ce néolibéralisme qui n’est rien qu’une complexité non maîtrisée d’un monde qui a voulu s’ouvrir sans limites. Voilà la réalité et construire le futur en utilisant des groupes activiste est une révolution, mécanisme dont on connaît les dégâts depuis des siècles. C’est contre ces groupuscules de pouvoir qu’il faut lutter, pour plus de clarté et de transparence. Qu’ils se nomment partis ou ONG ou voix du peuple … la lutte pour le pouvoir basée sur des idéologies doit être claire et ceux qui doivent nous éclairer indépendants …. Pas comme à la Stiegler …
Mais fonder, lui, le grand, ne fait pas d'idéologie. Non , lui a la vérité vraie!!!!! MDR
Curieuse analyse. Au Vème siècle avant JC, la population athénienne ne comptait que 45.000 citoyens et les problèmes étaient simples et facilement compréhensibles pour chacun , qu'il soit juge, agriculteur ou marchand. Ce qui reviendrait à l'heure à tirer au sort des millions d'individus n'ayant que de vagues connaissances politiques, économiques, juridiques, sociales, culturelles, internationales ... pour leur demander de déterminer la ligne à suivre dans un monde devenu hyper complexe. Bref, une délicate politique nationale décidée par des amateurs. Une théoricienne qui poursuit allègrement la ligne des intellectuels français de gauche et de leurs fantasmes irréalisables.