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En Tunisie, Kaïs Saied embastille « traîtres » et « ennemis »

Le président, qui a pris les pleins pouvoirs le 25 juillet 2021, accentue la répression. Mais il ne trouve pour le moment aucune solution aux problèmes économiques du pays. Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Monde Temps de lecture: 2 min

L’information est tombée le 16 mai : après avoir été condamné à un an de prison en première instance, Khalifa Guesmi, un reporter travaillant pour la radio la plus écoutée de Tunisie, Radio Mosaïque, a été condamné en appel à cinq ans de prison pour avoir « participé à la divulgation intentionnelle d’informations relatives aux opérations d’interception, d’infiltration, de surveillance audiovisuelle ou des données qui y sont collectées ».

Cette condamnation illustre de manière limpide la dérive du régime autoritaire du président de la république, Kaïs Saied, depuis son coup d’Etat du 25 juillet 2021. Amira Mohamed, vice-présidente du SNJT, le syndicat des journalistes tunisiens, a eu le courage de dénoncer « la plus lourde condamnation prononcée par la justice tunisienne contre un journaliste, y compris sous la dictature », en référence au règne de Zine el-Abidine Ben Ali (1987-2011) de funeste mémoire.

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