Le vrai ou faux : investit-on plus dans le solaire que dans l’extraction de pétrole ?


A quelque chose, malheur est-il bon ? On serait tenté de le penser en voyant que la reprise économique post-covid et la réponse à la crise énergétique mondiale provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine ont été les deux éléments déterminants du « coup de boost » qu’ont connu les investissements dans les énergies dites « propres » (renouvelable, nucléaire, réseaux électriques, stockage, carburants bas carbone, efficacité énergétique et électrification des usages), selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’Energie (AIE). Selon les prévisions publiées ce jeudi, les dépenses mondiales d’investissement dans l’énergie se monteront à 2.800 milliards de dollars (2.600 milliards d’euros) en 2023, dont 1.700 milliards consacrés aux énergies propres et un peu plus de 1.000 milliards aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon). Soit respectivement des hausses de 24 et 15 % sur la période 2021-2023.
Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Vu le temps que ça prend pour avoir les permis pour construire une éolienne les énergies fossiles ont encore de beau jours devant elles. Sans parler des technologies de stockages (batteries) qui sont encore hors de prix et l'économie de l'hydrogène qui n'est nulle part.