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Bases de données : quand la police abuse des consultations illégales avec une certaine légèreté

L’Organe de contrôle de l’information policière (COC), chien de garde de la protection des données placé sous l’autorité de la Chambre, remet un rapport assassin sur les pratiques régnant au sein de la police en matière de consultation de la Banque de données nationale générale. Le laxisme de la hiérarchie policière, et même d’un ex-procureur du Roi, est pointé du doigt. Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Société Temps de lecture: 6 min

Soucieux de maintenir son intérieur en parfait état, l’inspecteur de police Z.* décide un beau jour de faire appel à une société de nettoyage pour s’offrir les services d’une aide-ménagère. Mais les choses ne se passeront pas comme prévu. Après un premier entretien au cours duquel l’entreprise lui fait rencontrer la candidate proposée, l’inspecteur rappelle la firme en lui demandant de bien vouloir lui communiquer les données d’identité de l’intéressée. Puis, dans la foulée, et au travers d’un nouveau coup de fil, le policier révèle son métier à la firme, avoue avoir contrôlé le nom de l’aide-ménagère dans une base de données et n’avoir rien trouvé à son sujet, ce qu’il trouve décidément suspect. Accusant la société d’apporter son concours à des pratiques illégales, Z. menace de contacter l’inspection sociale puis résilie son contrat.

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