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Etats-Unis: pour la Cour suprême, Warhol doit payer des droits à l’autrice du portrait de Prince

Dans un conflit opposant une photographe aux héritiers de l’artiste, la Cour suprême des Etats-Unis prend la défense de la photographe : Warhol est libre de s’approprier une image et de la transformer avec talent, mais s’il la revend sous licence, il doit payer des droits. Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Culture Temps de lecture: 2 min

En 1981, la photographe américaine Lynn Goldsmith, spécialiste des sujets rock, réalise pour Newsweek un portrait du chanteur Prince. Trois ans plus tard, lorsque le chanteur sort son album Purple Rain et voit sa notoriété exploser, le magazine Vanity Fair demande à l’artiste Andy Warhol de réaliser une « œuvre » pour illustrer l’article consacré à la gloire inédite de Prince. Puisqu’elle est désormais iconique, la photo de Goldsmith est choisie par le magazine comme base de l’œuvre commandée à Warhol : par contrat, la photographe est rémunérée au titre d’« artiste de référence » pour cette œuvre à venir, et la licence accordée à Vanity Fair exclut la réutilisation de la photographie de Goldsmith en dehors de cet unique numéro du magazine. Pour cette commande, Warhol réalise seize altérations distinctes de l’image (une « série Prince »), qu’il propose au magazine. Comme convenu, Vanity Fair en choisit une seule, la publie et Warhol repart avec sa « série Prince » sous le bras.

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