« L’usure d’un monde »: au pays des femmes (dé)voilées

François-Henri Désérable a la bougeotte. Sur le terrain de la littérature, pas un de ses livres ne ressemble au précédent, sinon par la qualité d’une écriture qui virevolte autour des thèmes choisis pour mieux les mettre en valeur. Mais aussi sur la planète puisque le voici, avec L’usure d’un monde, dans un pays qu’un appel du centre de crise du ministère français des Affaires étrangères lui déconseille de visiter. Son voyage en Iran ? « Je vous le dis tout net : renoncez-y. » Arguments à l’appui. Problème : quand il reçoit l’appel, il est dans l’avion, le décollage de Paris se prépare, destination Téhéran…