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Soudan : la guerre des généraux fait ressurgir vingt années de viols comme arme de guerre

Des dizaines de cas de violences sexuelles ont été perpétrés dans le cadre du conflit amorcé le 15 avril. Le climat d’impunité encourage cette barbarie. Article réservé aux abonnés
Par Augustine Passily
Temps de lecture: 3 min

La plus jeune n’a que 15 ans. La seconde, une femme au foyer d’une quarantaine d’années, a subi un assaut impliquant dix-sept hommes. Ces deux voisines, du chic quartier de Karfouri, au nord de Khartoum, sont les deux cas de viols les plus récents rapportés à Ihsan Fagiri, la vice-présidente du collectif No To Women’s Oppression. Des dizaines de crimes sexuels ont ainsi été commis depuis le début du conflit, le 15 avril, entre deux généraux jusque-là alliés.

D’un côté, le chef des Forces armées soudanaises (SAF), Abdel Fattah al-Burhane. De l’autre, le patron de la puissante milice paramilitaire des Forces de sécurité rapides (FSR), Mohamed Hamdan Dagalo, plus connu sous le nom de « Hemeti ». Leurs affrontements ont fait plus de 1.800 décès, selon l’ONG Acled. Les survivantes de viol rejoignent, elles, la liste de victimes qui ne cesse de s’allonger depuis 2003.

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