Soudan : la guerre des généraux fait ressurgir vingt années de viols comme arme de guerre

La plus jeune n’a que 15 ans. La seconde, une femme au foyer d’une quarantaine d’années, a subi un assaut impliquant dix-sept hommes. Ces deux voisines, du chic quartier de Karfouri, au nord de Khartoum, sont les deux cas de viols les plus récents rapportés à Ihsan Fagiri, la vice-présidente du collectif No To Women’s Oppression. Des dizaines de crimes sexuels ont ainsi été commis depuis le début du conflit, le 15 avril, entre deux généraux jusque-là alliés.
D’un côté, le chef des Forces armées soudanaises (SAF), Abdel Fattah al-Burhane. De l’autre, le patron de la puissante milice paramilitaire des Forces de sécurité rapides (FSR), Mohamed Hamdan Dagalo, plus connu sous le nom de « Hemeti ». Leurs affrontements ont fait plus de 1.800 décès, selon l’ONG Acled. Les survivantes de viol rejoignent, elles, la liste de victimes qui ne cesse de s’allonger depuis 2003.

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