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Le Conseil d’Etat autorise le rassemblement du Vlaams Belang de ce lundi, interdit par Bruxelles-Ville

Quelque 2.000 sympathisants sont attendus à cette manifestation organisée par le parti d’extrême droite flamand.
Temps de lecture: 2 min

Le Conseil d’Etat a suspendu vendredi lors d’une procédure en extrême urgence l’arrêté du bourgmestre de Bruxelles interdisant un meeting du Vlaams Belang prévu lundi après-midi place de l’Albertine, à côté de la gare centrale de Bruxelles. La juridiction rappelle que tant la Convention européenne des droits de l’homme que la Constitution garantissent la liberté de manifester, même si les opinions qui y sont exprimées sont jugées offensantes ou dérangeantes pour certaines personnes.

Mercredi, le bourgmestre Philippe Close (PS) avait pris un arrêté interdisant ce rassemblement politique au motif notamment que son déroulement pacifique - notamment en raison d’une contre-manifestation annoncée - ne pouvait être garanti.

Dans son arrêt, le Conseil d’Etat reconnaît qu’une manifestation peut être interdite pour garantir la sécurité et la tranquillité publique, mais ces restrictions doivent toutefois reposer sur des «motifs solidement étayés», ce qui n’est pas le cas dans l’arrêté de la ville de Bruxelles, selon la juridiction.

Cette manifestation à Bruxelles est censée être le point final d’une campagne de dix jours menée par le parti d’extrême-droite sous le slogan Doe ze luisteren (Obligez-les à écouter). Quelque 2.000 sympathisants y sont attendus.

La Ville avait notamment argué que l’Albertine, vraisemblablement occupée par de nombreux touristes en ce lundi férié, était trop petite pour accueillir ce rassemblement. Les autorités communales avaient proposé le parking C sur le plateau du Heysel comme alternative.

Dans une brève réaction vendredi soir, Philippe Close a dit vendredi «prendre acte» de la décision, qu’il appliquera.

 

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1 Commentaire

  • Posté par Moriaux Raymond, samedi 27 mai 2023, 7:26

    Je suppose qu'on attendra le résultat pour constater que, en effet, le choc prévisible aura bien eu lieu. Et qu'il n'aura pas été question d'opinions mais de déclarations publiques racistes et autres que la loi considère comme autant de délits.

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