Un gouvernement qui prête le flanc à la critique
La rentrée s’annonce difficile pour le gouvernement Michel. Outre la colère des syndicats, la majorité elle-même est divisée. L’édito de Véronique Lamquin.


La moindre critique à l’égard du gouvernement Michel vaut aussitôt à son auteur(e) le reproche d’être un suppôt de la gauche, pire, un affidé du boulevard de l’Empereur. En cette rentrée, synonyme de bonnes résolutions, le Seize serait pourtant été bien inspiré de balayer devant sa porte.
Syndicats et partis d’opposition, à la peine pour remobiliser autour de leurs discours, ont retrouvé un os à ronger : le tax shift. Et pour cause ! Charles Michel a certes tenu sa promesse en bouclant le grand œuvre de la législature, la réforme fiscale. Son ambition était triple : favoriser la création d’emplois, rendre du pouvoir d’achat aux travailleurs, assurer une plus grande justice fiscale. Pari tenu, triomphait le gouvernement au creux de l’été. Mais il est vite apparu que les projets fiscaux et budgétaires n’étaient encore que de timides ébauches.

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