Euronav veut discipliner le transport de pétrole
La compagnie belge, premier transporteur mondial de brut indépendant, a doublé sa flotte au cours des deux dernières années. Elle veut être le bon élève d’un secteur critiqué.


Lundi 17 juillet. Depuis 2 h 30 du matin, l’Alice est amarré au terminal pétrolier de Rotterdam. Le géant des mers est un VLCC (« very large crude carrier » ou « très grand transporteur de pétrole brut »). Et le nom de son propriétaire est inscrit en lettres géantes sur la coque : Euronav. « C’est quelque chose que la plupart des armateurs ne font pas, explique Hugo De Stoop, directeur financier de la compagnie belge. Parce qu’en cas de catastrophe pétrolière, on voit tout de suite votre nom. On ne raisonne pas comme ça. Nous faisons en sorte que ce genre de catastrophe n’arrive pas, et nous sommes fiers de notre travail. » L’Alice a récupéré une cargaison de pétrole iranien d’un autre navire d’Euronav (le Sara, sous contrat avec le groupe français Total) au large de la Grande-Bretagne, avant de la décharger au Havre. De là, il est venu à Rotterdam pour embarquer deux millions de barils de fuel lourd dans ses 18 cuves.

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