Radicalisés: impossible de les surveiller tous
Tous les pays se sont dotés de fichiers et de banques de données qui répertorient les profils à risque. En France, par exemple, 10.000 personnes seraient fichées « S ». Ce qui ne signifie pas qu’elles font toutes l’objet d’une surveillance active. Pareil en Belgique pour tous ceux dont le nom figure dans la banque de données gérée par l’Ocam. Certains profils, en outre, échappent à tous les radars…
En France, 10.000 personnes feraient l’objet d’une fiche « S », selon Jean-Jacques Urvoas, spécialiste de la sécurité au PS, récemment cité par Le Monde. Adel Kermiche, l’un des deux auteurs de l’attaque contre l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, mardi matin, était du nombre. La fiche « S » – pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » – est elle-même subdivisée en seize niveaux (de S1 à S16) qui ne correspondent pas à la dangerosité présumée de la personne fichée mais renseignent les forces de l’ordre sur les procédures à mettre en œuvre lors d’un contrôle – la fiche S14 est attribuée depuis l’an dernier aux combattants djihadistes revenus d’Irak ou de Syrie.

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