L’«œil de Moscou» s’invite dans la campagne américaine
Les démocrates, dont la convention nationale s’achève à Philadelphie veulent faire payer leur rival républicain Donald Trump pour le piratage de leurs serveurs. Pour les agences de renseignements fédérales, l’implication du Kremlin ne fait aucun doute.

Sa rivale Hillary Clinton empêtrée dans le scandale de sa messagerie électronique, Donald Trump avait le champ libre pour grignoter son retard dans la course à la Maison Blanche. Sa langue bien pendue et l’utilisation compulsive de Twitter vont-elles le condamner aux mêmes tourments politico-judiciaires que Clinton ? Mercredi soir, dans les travées de la convention nationale démocrate, à Philadelphie, la question était sur toutes les lèvres : pour avoir appelé ouvertement la Russie à « mettre la main » sur les 33.000 e-mails manquants de Hillary Clinton, incitant littéralement une puissance étrangère à commettre un acte de cyber-espionnage contre les intérêts américains, le candidat républicain s’exposerait-il potentiellement à d’éventuelles poursuites pénales, sur la foi d’une enquête du FBI et au nom d’une atteinte à la sécurité nationale ?

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