Exécutions et confusion en Indonésie
Malgré les dénonciations internationales, nombreux sont encore les étrangers, condamnés pour trafic de stupéfiants, qui attendent dans le couloir de la mort en Indonésie.

Les appels de l’ONU et de l’Union européenne n’y ont rien changé : vendredi peu après minuit, les autorités indonésiennes ont procédé à l’exécution, annoncée deux jours plus tôt, de quatre détenus (trois Nigérians et un Indonésien) condamnés pour trafic de drogue. Dix autres prisonniers devaient également compter parmi les victimes du peloton d’exécution mais ont bénéficié d’un sursis in extremis, dans des circonstances confuses, qualifiées par l’un des avocats de « chaos total ». L’exécution par fusillade a eu lieu dans une clairière dans la jungle indonésienne, sous une pluie battante et des orages. « Aucune information claire ne nous a été donnée sur le déroulement des exécutions, sur la raison pour laquelle seulement quatre (ont été exécutés) et sur ce qui se passe pour les dix autres », s’est indigné Ricky Gunawan, l’avocat de l’un des condamnés.

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