Quand le vent vient de droite, les socialistes s’abritent
Après une semaine de passes d’armes très dures autour de la question du racisme, le président des socialistes flamands affirme sa ligne : pas de débat frontal, œil pour œil dent pour dent avec les rois du propos qui pique, la N-VA. « Nous voulons le dialogue, ne créons pas des polémiques alors que les problèmes s’amoncellent. » Mais on sent aussi une certaine amertume du leader socialiste face à la teneur du débat public, fait de propos définitifs et souvent porteurs sur les questions de sécurité et d’intégration, dans un contexte où la population est inquiète. Un phénomène pas assez contenu pour John Crombez. Par la presse, d’abord, en défaut de démonter le discours radical lorsqu’il est fallacieux. Et par le Premier ministre, aussi, qui faillit à son devoir de faire taire la N-VA quand elle s’en prend « aux fondements démocratiques. »

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