Attaque à la machette à Charleroi: «Un acte de l’ordre de l’intime»
Pour le criminologue Pierre Thys, le recours à l’arme blanche est à la fois primitif et « physique ». Entretien.


Par-delà l’économie de moyens mis en œuvre, les attaques à l’arme blanche, qui se multiplient ces derniers temps, nous disent-elles quelque chose de la psychologie des terroristes qui passent à l’acte de la sorte ? Nous avons posé la question au criminologue Pierre Thys, professeur honoraire de l’Université de Liège.
L’attaque à la machette de Charleroi rappelle celle, toute récente, du train de Wurtzbourg, en Bavière, ou l’assassinat du couple de policiers de Magnanville, dans les Yvelines, au mois de juin. Comment interpréter ce modus operandi ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Il est exact que le dernier en date des génocides du vingtième siècle a été commis au Rwanda avec des machettes. Lesquelles ont fait au moins 3 fois plus de morts que les bombes atomiques de Hiroshima et de Nagasaki. Le contrôle des armes à feu est donc à remettre en question sous nos latitudes.
Pourquoi chercher une explication intellectuelle à un acte posé par un humain de niveau primaire