Afrique du Sud: l’ANC à l’épreuve de la Démocratie
Les élections municipales du 3 août ont acté le désaveu d’une partie de la population sud-africaine vis-à-vis du Congrès National Africain. Un tournant historique pour la jeune démocratie.

Au terme d’un long dépouillement, le constat est sans appel : le Congrès National Africain, bien que toujours largement dominant au niveau national (54 % des suffrages exprimés) n’est plus indétrônable. Le parti majoritaire a reculé de 8 points depuis les élections municipales de 2011, et enregistre son score le plus faible depuis son arrivée au pouvoir en 1994. L’opposition est parvenue à faire tomber l’ANC sous la barre des 50 % dans 27 municipalités, dont plusieurs métropoles clés. Dans l’agglomération de Nelson Mandela Bay d’abord, où l’Alliance Démocratique de centre droit a remporté 47 % des suffrages. Le principal parti d’opposition arrive également en tête des scrutins dans la capitale Pretoria (43 %), avec une courte majorité. Une situation tout à fait inédite, qui introduit un élément nouveau dans la vie politique sud-africaine : la compétition entre partis.

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