JO 2016: Asemani et Achab veulent rendre à la Belgique la chance qu’elle leur offre
Membres du Team Belgium à Rio, Raheleh Asemani et Jaouad Achab martèlent un message qui risque d’être oublié : le sport reste un excellent facteur intégration. D’origine iranienne pour l’une, marocaine pour l’autre, les deux taekwondokas entrent dans l’arène olympique ce jeudi.

Corps sec, visage creusé sous une barbichette bien taillée, regard de fer : Jaouad Achab assimile le taekwondo à une série de défis à relever. Il faut apprendre à encaisser les coups, sans broncher mais sans oublier, pour en sortir plus fort.
Pour le jeune Bruxellois d’origine marocaine (il est né à Tanger il y a presque 24 ans), c’est une parabole de la vie, ni plus ni moins. Son parcours d’intégration a été tortueux et parsemé d’embûches, jusqu’à la naturalisation en 2013, mais il ne regrette rien.
« Tout cela m’a endurci et rendu plus sage encore », sourit-il, alors que le soleil écrase généreusement le village olympique de Rio.
Jeune Maghrébin débarqué en Belgique sans parler un traître mot de français ou néerlandais, dans le cadre d’un regroupement familial, il s’est cogné la tête contre des murs aussi solides que la méfiance, l’incompréhension, le racisme.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire