Immigration: le silence est un poison
La classe politique, solutions populistes mises à part, semble paralysée face à la crise migratoire. Face à son ampleur, il est temps que chacun prenne ses responsabilités.


Une mer bleu azur, une plage, un enfant couché pour l’éternité, le nez dans l’eau et le sable, un policier impuissant qui prend le petit corps mort dans ses bras. Les images venues de Bodrum, en Turquie, ont bouleversé le monde ce mercredi. Ce n’est, malheureusement, qu’un drame de plus dans le dossier des migrants qui tourne à la tragédie depuis des semaines.
Mais dans ce flot d’images, de reportages, de témoignages, de murs qui se dressent, de bateaux qui coulent, de files qui s’allongent, de familles qui marchent, en grappes, vers une Europe qui hésite entre l’accueil et le rejet, la photo de cet enfant sans vie nous est arrivée comme une gifle, comme un seau d’eau glacée, nous faisant oublier, d’un coup sec, la banalisation des malheurs et le côté désincarné d’une crise où l’on parle de chiffres, où l’on montre des cartes et où on finit par s’habituer à tous les drames.

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