John Simenon, fils de Georges: «Je ne suis pas le gardien du temple»
Pas toujours facile de grandir à l’ombre d’un grand homme, de se faire un prénom quand son patronyme s’étale dans les gazettes. Mais heureusement, il est des « héritiers » qui se sont pleinement réalisés… John Simenon a été élevé dans une éthique de la liberté, qu’il tente de mettre en pratique dans la gestion de l’œuvre littéraire paternelle.


Georges Simenon, c’est d’abord un nom, imprimé en couverture de près de 400 ouvrages, traduits en 55 langues, vendus à 550 millions d’exemplaires, et adaptés près de 600 fois au cinéma et à la télévision. Face au romancier, d’une fécondité exceptionnelle, l’homme n’est pas en reste. Des moments fastes, quelques fanfaronnades – comme ses fameuses « 10.000 femmes » qui frappèrent les imaginations – mais des drames aussi, une relation ratée avec sa mère, des séparations pénibles et surtout le suicide de Marie-Jo, sa fille bien-aimée : épisodes dont il ne nous cache rien dans différents récits autobiographiques.
Comment vit-on, dans l’ombre et la lumière d’un tel homme ? Nous avons posé la question John Simenon, le deuxième des quatre enfants de l’écrivain, qui, depuis plus de 20 ans, assure la gestion du patrimoine littéraire paternel.

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