Enseignement: le Pacte d’excellence a du mal à conclure
Lancé en grande pompe voici deux ans, le Pacte pour un enseignement d’excellence peine à atterrir. Il est porteur d’un avenir véritablement prometteur pour l’école francophone.


Ils sont 20. Treize hommes, sept femmes. Fonctionnaires ou acteurs du secteur. Ensemble, ils tiennent le gouvernail de la plus vaste opération de réforme que pourrait connaître l’enseignement francophone depuis le « rénové » des années 70 : le « Pacte pour un enseignement d’excellence ». Dans le jargon de l’affaire, le groupe des 20 s’appelle en réalité le « groupe central », sorte de missi dominici de dizaines d’autres délégués actifs au sein de douze commissions thématiques. A 20, ils font tourner la boutique ouverte un matin de septembre 2014 par une Joëlle Milquet (CDH) fraîchement nommée à l’enseignement. Boutique transférée depuis, avec personnel et fonds de commerce, à Marie-Martine Schyns qui lui a succédé à l’enseignement.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Délégués au "contrat" pédagogique et "coordinateurs pédagogiques" : plus de personnel "non enseignant" donc un coût non productif plus élevé et moins d'autonomie . Or tout le monde s'accorde pour constater qu'en Finlande, l'autonomie des écoles contribue à leur efficacité.
Comment un établissement scolaire peut-il fixer un pourcentage de réussite à atteindre ou un pourcentage d'orientation vers le spécial à diminuer? Cela dépend essentiellement des élèves! Il ne faut pas inverser les rôles : pourquoi imposer tous les devoirs à l'école et tous les droits aux élèves y compris celui de ne rien faire ou de s'absenter un nombre de jours non négligeable sans justification?
Il ne faut pas se leurrer : les élèves dont les parents estiment qu'ils ont les aptitudes adéquates continueront à poursuivre dans le général. Alors, à quoi servira le tronc commun?A diminuer le volume horaire des enseignements de base qui sont déjà trop restreints pour certains qui veulent entreprendre des études supérieures (ajout d'une 7° S dans plusieurs écoles ).
Il ne faut pas se leurrer : les élèves dont les parents estiment qu'ils ont les aptitudes adéquates continueront à poursuivre dans le général. Alors, à quoi servira le tronc commun?A diminuer le volume horaire des enseignements de base qui sont déjà trop restreints pour certains qui veulent entreprendre des études supérieures (ajout d'une 7° S dans plusieurs écoles ).
C'est la cause du redoublement qui pose un problème : la non-maîtrise des bases pour passer au niveau supérieur et pour la contrer il faudrait organiser une remédiation d'envergure et revoir les "devoirs" des élèves : travail, rigueur, effort . Quels cours polytechniques seront proposés? Personne n'en a encore parler! Il faudrait qu'ils soient nombreux et variés afin de permettre d'opérer un véritable choix.