Un parfum d’exclusivité

Rose des vents, Turbulences, Dans la peau, Apogée, Contre moi, Matière noire, Mille feux… Evocation de moments uniques, les fragrances Vuitton sont des promesses… à 200 € les 100 ml. Tout de même. Car derrière ces noms à la poésie subtile, il y a aussi un coup marketing. En cette rentrée 2016, la marque renoue avec une discrète tradition, qui a vu sa naissance en 1927 avec Heures d’absences, suivie de Je tu il en 1928, puis Eau de voyage et Reminiscence en 1946.

« Une femme sans parfum est une femme sans avenir », assénait Coco Chanel. La tendance de ces senteurs prestigieuses liées à une maison de couture n’est pas neuve. Elle date du début du XXe siècle et de l’essor du marketing : les maisons de mode se mettent alors au parfum en créant des fragrances dédiées. Uniques et racées, elles se distinguent des jus moins coûteux vendus dans les circuits classiques de distribution et possèdent des caractéristiques qui leur sont propres.