La page Caterpillar commence déjà à se tourner
Parmi les options ouvertes à la suite de l’intention de Caterpillar de fermer son site de Gosselies, le scénario de la négociation d’un plan social accompagné d’une reconversion du site semble prendre le dessus. Et pour cause : il est rarissime qu’une multinationale change d’avis, même en étant mise sous pression.
Les assemblées générales qui se dérouleront ce lundi matin sur le site de Caterpillar à Gosselies promettent d’être chaudes. « Chaudes, car l’émotion et l’indignation restent extrêmes, mais nous veillerons à ce que tout se déroule dans l’ordre », commente Antonio Cocciolo, président de la FGTB-Métal Hainaut Namur. « L’usine est un trésor de guerre, de même que les machines qui y sont entreposées. Mais la priorité, ce sera surtout d’analyser la décision qui a été prise par la direction de Caterpillar avant de voir comment nous pouvons prendre position. »
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Le meilleur atout des techniciens de Caterpillar, c'est leur expertise professionnelle. Le meilleur atout du site, c'est de rassembler 100 ha près d'un aéroport et d'un nœud autoroutier. L'avenir dira probablement que le départ de CAT était finalement une bonne nouvelle pour la région de Charleroi, comme le départ de l'UCL de Louvain devait s'avérer être l'atout essentiel de la prospérité du Brabant Wallon. Assez de lamentations!