Caterpillar: les caisses de Gosselies vidées par une société suisse
Un document dévoilé par Le Soir montre comment Gosselies s’est retrouvée, en 2001, totalement inféodée à une filiale suisse de Caterpillar.


Et si on s’était trompé de débat ? Depuis l’annonce de la fermeture du site de Caterpillar à Gosselies, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les cadeaux fiscaux offerts par la Belgique à la multinationale américaine. Dans le viseur : les intérêts notionnels, cette niche fiscale noir-jaune-rouge qui permet aux sociétés de réduire leur base imposable en déduisant des intérêts fictifs. Mais Le Soir illustrait ce lundi que cette niche n’empêchait pas Caterpillar de payer de l’impôt en Belgique. Près de 30%, en moyenne pour 2015, sur l’ensemble des bénéfices déclarés à Gosselies.
Une question restait toutefois en suspens : Caterpillar ne délocaliserait-elle pas une partie de ses bénéfices vers des cieux plus cléments, grâce à une planification fiscale organisée à plus large échelle. Un contrat sur lequel nous avons pu mettre la main permet d’y voir plus clair.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Voilà pourquoi la presse gratuite ne remplacera JAMAIS la presse rémunérée. MERCI au SOIR et à ses équipes. jpp (fidèle lecteur 3em génération) (PS : Si je peux me permettre....bannissez le style SudPresse, même si vos "financiers" vous y incitent... vous y perdriez votre âme ;-) )
Merci pour ce commentaire ;-)