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Philippe Maystadt: «Caterpillar est le produit du capitalisme dérégulé»

Dans un entretien accordé au Soir, Philippe Maystadt, ancien président de la Banque européenne d’investissement (BEI) met en garde : abandonner l’industrie, ce serait sacrifier notre prospérité. Pour lui, l’Europe doit définir une véritable stratégie industrielle.

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Journaliste au service Economie Temps de lecture: 7 min

La fermeture de l’usine Caterpillar de Gosselies n’est pas une fatalité, mais le choix ultime d’un groupe multinational qui avait transformé son implantation belge en simple atelier d’assemblage et dont le seul objectif est d’enrichir toujours plus ses actionnaires. Elle illustre aussi les limites d’une politique trop exclusivement basée sur la modération du coût salarial et l’attractivité fiscale du territoire. Philippe Maystadt, ancien ministre, ancien président de la Banque européenne d’investissement (BEI), appelle les dirigeants européens, chacun à leur niveau, à définir une véritable stratégie industrielle, dont il trace les grandes lignes. « Notre avenir et celui de nos enfants, la pérennité de notre modèle social en dépendent », prévient-il dans l’entretien qu’il a accordé au Soir.

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3 Commentaires

  • Posté par Gilbert De Cauwer françois, lundi 12 septembre 2016, 8:07

    A t'on fait venir les ministres europeens de l'économie sur le site de Caterpillar? Qui sont ils?

  • Posté par Petitjean Charles, dimanche 11 septembre 2016, 15:12

    Face au bien-être assuré aux privilégiés de nos sociétés par le capitalisme d'hier et encore plus d'aujourd'hui, il faut toujours mettre "dans l'autre colonne" le prix humain et environnemental qu'il a coûté et coûte à l'espèce humaine : la matérialisme, l'exploitation des "travailleurs" hier, aujourd'hui et demain, ici et dans le monde, l'usurpation des richesses de la terre et principalement du tiers-monde et le saccage de notre environnement et des conditions de notre survie.

  • Posté par Hennaux Jean, samedi 10 septembre 2016, 15:50

    Industrie, commerce, services ... Du travail pour tous : femmes, hommes, jeunes, vieux, diplômés, non diplômés ... on s'enfout - Plus personne au chômage!

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