Le nouveau commissaire européen britannique veut travailler pour la sécurité de tous les Européens
Un nouveau commissaire européen britannique, entendu par le Parlement européen qui doit statuer sur ses « compétences » et son « engagement européen » ? C’est la situation particulière à laquelle a fait face ce lundi soir à Strasbourg Julian King.
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Comme Jonathan Hill, le premier commissaire britannique de la Commission Juncker, a démissionné au lendemain du référendum britannique qui a décidé du Brexit, le Royaume-Uni a bien dû en désigner un nouveau. Les traités l’exigent, et puis tant que Londres n’a pas négocié sa sortie de l’UE, le pays reste un membre à part entière de l’Union. C’est ainsi que Julian King, diplomate de carrière qui a fait une partie de sa carrière dans la sphère européenne, s’est retrouvé bombardé à Bruxelles, chargé par Jean-Claude Juncker d’un nouveau portefeuille, celui de « l’Union de la sécurité ».

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Cette désignation est une excellente idée pour les raisons suivantes : 1° Son utilité (nouveau défi européen - nouveau poste créé) - 2° Indispensable de conserver un commissaire britannique tant que le Brexit n'est pas effectif - 3° Projet européen à construire qui reste (et restera) indépendant du Brexit - 4° Evite d'avoir un commissaire britannique qui soit impliqué dans les domaines sensibles du Brexit (économique entre-autre).