Et l’austérité?
La suédoise va lâcher 600 millions (en deux ans) pour renforcer la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Une entorse à la sacro-sainte austérité budgétaire que le gouvernement Michel s’impose. Mais cette dépense « antiterrorisme » ne risque-t-elle pas de faire dévier la Belgique de sa trajectoire budgétaire ? Car la suédoise rêve toujours d’un retour à l’équilibre en 2018. Et la Commission européenne exige que la Belgique réduise son déficit structurel de 0,6 % du PIB en 2016. Deux contraintes qui poussent plus aux économies qu’à la dépense. Sauf que le fédéral a trouvé une parade : il a demandé à la Commission d’exclure cette dépense exceptionnelle du périmètre de sa dette. Et il a, entend-on côté suédois, reçu « une réponse encourageante ». La Commission a en effet donné son feu vert sur le principe, comme elle l’a fait sur les dépenses liées à la crise de l’asile. Reste toutefois à s’entendre sur le montant précis sur lequel l’Europe fermera les yeux. Et là, le verdict ne tombera qu’au printemps 2017.

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