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En France, Alstom est devenu un enjeu politique explosif

Après l’affaire Florange, le gouvernement français veut éviter à tout prix la fermeture d’Alstom. Ce serait une défaite lourde de symboles pour une gauche déjà fracturée.

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Envoyée permanente à Paris Temps de lecture: 4 min

J e l’assure ici : tout sera fait pour que le site Alstom de Belfort soit pérennisé !  ». Que François Hollande, en plein déplacement en Roumanie, se sente obligé d’évoquer la fermeture annoncée de ce site qui emploie 480 personnes en dit long sur le symbole que l’affaire est susceptible de prendre à huit mois de la présidentielle.

À l’Elysée, c’est le branle-bas de combat pour que le dossier ne se transforme pas en nouveau « Florange », cauchemar de la gauche. Fin 2012, quelques mois à peine après l’élection de François Hollande, la fermeture des deux derniers hauts fourneaux de Lorraine avait été perçue comme une « trahison ». Elle avait aussi vu les premiers craquements de ce qui allait devenir une profonde fracture au sein même du Parti socialiste (Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, aurait voulu nationaliser Florange) et qui ne s’est pas refermée depuis.

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