«Victoria», avec Virginie Efira en mode battante «peut-être» déprimée

L’Angleterre a sa Bridget Jones. Nous, on a Victoria, avocate trentenaire, mère célibataire avec deux enfants. Bienvenue dans la vie active et chaotique d’une battante qui se demande parfois si elle n’est pas dépressive. Justine Triet dont on avait déjà apprécié La bataille de Solférino, embarque le spectateur dans le tourbillon quotidien de son héroïne un tantinet désespérée face au néant de sa vie sentimentale. Et parvient à nous faire rire joyeusement avec la noirceur et les angoisses existentielles de ses personnages.