Procès Cahuzac: une occasion manquée pour une rédemption
A l’issue de dix jours d’audience, la prison ferme a finalement été requise contre l’ancien ministre du Budget en France poursuivi pour fraude fiscale et blanchiment.


N i pitié, ni compassion. Je veux être jugé pour ce que j’ai fait et ce que je suis vraiment ». Ainsi est apparu Jérôme Cahuzac lors de son procès : sanglotant parfois, confessant des envies de suicide et ramenant sans cesse l’affaire à sa trajectoire humaine.
« Je suis ça, mais pas seulement ça », a-t-il lâché. Comme s’il confondait, comme il l’avait déjà fait lors de ses aveux, la justice avec la psychanalyse. L’intérêt pour le citoyen n’est pourtant pas tant de connaître le combat intérieur que ce prévenu hors du commun livrait entre les deux facettes de sa personnalité. C’est surtout de saisir comment celui qui avait fait de la fraude fiscale un combat politique avait ou non pu duper le Président, le gouvernement, le Parlement, et la France tout entière.

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