Comment passe-t-on d’une famille bourgeoise au massacre de Sharon Tate ?
Simon Liberati et Emma Cline autopsient la fascination exercée par des gourous du style Charles Manson, jusqu’à pousser « leurs » filles au meurtre.


Le 9 août 1969, trois ombres s’introduisent dans une belle bâtisse de Cielo Drive, à Hollywood. C’est la maison de Roman Polanski. Le cinéaste est absent. Sa femme, Sharon Tate, est là, enceinte, avec des amis. Ils seront tous tués. Le mot « pig », cochon, sera écrit au mur avec le sang des victimes. Le 10 août, le couple Leno et Rosemary LaBianca sont également tués. Il a fallu quasi un an pour arrêter les coupables. Charles Tex Watson, Patricia Krenwinkel alias Kathy, Susan Atkins alias Sadie, et Leslie Van Houten. C’est Susan Atkins, alias Sadie, incarcérée pour un vol de voiture qui se vanta de ces meurtres auprès de codétenues. Toutes furent condamnées à la prison à vie. Y compris Charles Manson, leur gourou, le chef de la famille, qui n’a participé à aucun meurtre mais qui a obligé sa « famille » à les commettre.

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