«Jungle» de Calais: le gouvernement promet une évacuation «humanitaire»
La construction d’un mur « anti-intrusions » a commencé mardi pour protéger les accès au port de Calais des assauts répétés de migrants, tandis que le gouvernement promettait une opération « d’ordre humanitaire » lors du prochain démantèlement de la « Jungle ».
À quelques centaines de mètres du camp de la lande, où vivent 6.900 migrants selon les autorités – 10.000 selon deux associations –, le béton a commencé d’être coulé, sur 50 mètres de long et un de profondeur, à deux mètres de la rocade portuaire, derrière la barrière de sécurité. Le mur, qui sera « végétalisé », fera un kilomètre de long, pour 4 mètres de haut. S’il revêt une forte charge symbolique, il ne fera que prolonger les quelque 30 kilomètres de grillage, surmontés ici ou là de barbelés, installés depuis l’été 2015 pour protéger le port et la rocade portuaire. Les travaux doivent se terminer « avant la fin de l’année », d’après la préfecture du Pas-de-Calais.

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