Bernard Wesphael ne voyait pas Oswald comme un rival
Il le regardait, assure-t-il, comme un ex devenu harceleur. Naïveté ? Déni ? Calcul ? Les enquêteurs, eux, pensent qu’il ne pouvait pas être à ce point dupe du manège des deux autres.

Lors de la reconstitution organisée à Ostende, le 8 novembre 2013, Bernard Wesphael interpelle l’avocat des parties civiles : « Véronique, lui lance-t-il, je l’aimais. Je l’adorais. J’étais fou d’elle ! ». S’il le pouvait, il prendrait le monde entier à témoin de son amour. De leur amour puisqu’il demeure convaincu qu’elle l’aimait, elle aussi. A sa façon écorchée, bien sûr. D’un amour sans doute troublé par toutes sortes de pollutions exogènes : ses troubles bipolaires, ce mal-être lancinant dans lequel l’aurait plongé ce viol, ses cuites de permissionnaire…
Oswald ? A l’époque, Bernard Wesphael ne l’aurait jamais vu comme un rival. C’est un importun, un trublion, un harceleur, un nuisible, un fâcheux. Point barre. « J’en ai assez de parler d’Oswald D., s’insurge-t-il un jour durant une audition. Oswald D. n’était pas au centre de notre relation ! ».

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