Barack Obama, le président des espoirs déçus

Barack Obama quittera la Maison-Blanche le 20 janvier 2017… Quel président aura-t-il été et quelles promesses aura-t-il tenu ? Bilan d’une présidence turbulente transformatrice.

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Correspondant aux Etats-Unis

Par Maurin Picard et Maurin Picard, à New York

Publié le 23/09/2016 à 22:17 Temps de lecture: 12 min

La courte histoire de la démocratie américaine, avec ses 240 ans au compteur, est jalonnée de présidences remarquées, de personnalités flamboyantes et controversées, dont nos cousins outre-Atlantique retirent une immense fierté, en leur conférant à chacun un rôle, une importance unique : il y eut George Washington le fondateur, Abraham Lincoln l'abolitionniste, Teddy Roosevelt le guerrier, Woodrow Wilson l'idéaliste, Franklin Delano le bâtisseur, Nixon le bonimenteur, Ronald Reagan le triomphateur, Bill Clinton l'économiste, George W. Bush le va-t-en-guerre. Et Barack Obama, dans tout cela ? A mesure que s'approche la conclusion de son double mandat, le 44e président des Etats-Unis demeure une énigme. Un sphinx, certes attachant, apprécié pour son charisme indéniable, ses « good looks » et sa longue silhouette dégingandée, son ravageur humour pince-sans-rire, et un goût prononcé pour le golf, le basket-ball et la bière artisanale, ... brassée dans l'enceinte de la Maison-Blanche.

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1 Commentaire

Posté par Persenaire André, mercredi 26 août 2020, 22:51

"Pêle-mêle, le président sortant résume les différentes catastrophes que pourrait engendrer une administration Trump : l'aggravation des tensions raciales, la remise en cause de l'assurance santé universelle, le basculement à droite toute de la Cour suprême, véritable garant du progrès social, le revirement des alliances planétaires au profit d'un ordre « noir » entre une Amérique « trumpienne » et une Russie poutinienne." En tout cas, on ne peut nier qu'il décrivait parfaitement, 4 ans à l'avance, les dégâts résultant du passage de Trump à la présidence.

Posté par Persenaire André, mercredi 26 août 2020, 22:51

"Pêle-mêle, le président sortant résume les différentes catastrophes que pourrait engendrer une administration Trump : l'aggravation des tensions raciales, la remise en cause de l'assurance santé universelle, le basculement à droite toute de la Cour suprême, véritable garant du progrès social, le revirement des alliances planétaires au profit d'un ordre « noir » entre une Amérique « trumpienne » et une Russie poutinienne." En tout cas, on ne peut nier qu'il décrivait parfaitement, 4 ans à l'avance, les dégâts résultant du passage de Trump à la présidence.