Débat Clinton-Trump: le talent oratoire, un plus pour gagner

C’est un ancien conseiller de George Bush père qui souffle cette confidence : pour gagner une élection présidentielle, il faut pouvoir avancer une « sorte de vision », de celles qui rendent espoir à un peuple déboussolé par les épreuves et les désillusions.

A cet égard, le contraste entre un Barack Obama et les candidats de 2016 tient lieu de fossé infranchissable. En 2008, le jeune sénateur d’Illinois avait attiré à lui des millions d’Américains en promettant un « vent du changement » qui soufflerait sur les grandes plaines, panserait les plaies économiques et sociales, éteindrait l’incendie des tensions raciales et réconcilierait une nation profondément divisée par la crise financière et la guerre, en marquant une rupture nette avec le ton du double mandat de George W. Bush.