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Un dixième gène pour le virus du sida

Le CNRS dévoile un pan caché du virus. Objectif : s’en servir comme porte d’entrée contre la maladie.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 4 min

Jusqu’à présent, on pensait que le virus du sida, qui résiste toujours à toute éradication par une médication et contre lequel n’agit aucun vaccin, ne comptait que neuf virus. C’est du moins ce que disent les manuels de biologie. Suggérée à la fin des années 1980, l’existence d’un dixième gène, baptisé « asp », restait débattue ; elle vient d’être confirmée par des chercheurs du CNRS et de l’université de Montpellier, qui ont comparé 23 000 séquences du VIH et du SIV (l’équivalent du VIH chez les singes). Ils montrent que le gène « asp » n’existe que chez le groupe de virus responsable de la pandémie humaine et que son apparition est concomitante à l’émergence du VIH-1 chez l’homme, vers le début du XXe siècle. Ces travaux, publiés ce lundi soir dans la revue de référence PNAS, mettent aussi en évidence une forte pression de sélection sur le gène « asp ». Autrement dit, son maintien au sein du génome viral est favorisé, ce qui signifie qu’il confère un avantage au virus.

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