Des erreurs des enquêteurs reprochées par la défense et l’accusation

J ’ai vu des dossiers où les policiers ont fait des rapports mieux préparés que celui-ci  », s’était d’abord exclamé l’avocat général Alain Lescrenier. « Je suis tout à fait d’accord avec M. l’avocat général », avait embrayé Me  Mayence, l’avocat de Bernard Wesphael, alors qu’il avait été constaté qu’effectivement, la ligne du temps (ce résumé par date et heure) de l’affaire qui porte le nom de l’ex-député wallon était entachée d’erreurs, d’approximations, de libertés avec des faits d’enquête. Le président Philippe Morandini, y était allé, lui aussi de sa sortie («  Je comprends que les gens se posent des questions  ») avant de renvoyer dans la salle des témoins, comme des gamins pris en défaut, les policiers ostendais et la juge d’instruction Pottiez, priés de mettre au propre leur copie.