Didier Reynders: «L’Union européenne est un peu en-dehors du coup»
Ministre fédéral des Affaires étrangères depuis fin 2011, Didier Reynders a pris le dossier syrien à ses racines. Entre pro et anti-régime, la rupture était déjà consommée mais elle n’avait pas encore évolué vers un interminable conflit meurtrier. Avant de s’occuper de politique étrangère, Didier Reynders était ministre des Finances. De 2004 à 2011, il a également été président du MR.


Pour Didier Reynders, la Belgique est très active sur le dossier syrien, mais l’Union européenne manque de poids.
Les puissances occidentales en font-elles assez pour arrêter le conflit syrien ?
On peut évidemment faire plus, mais il faut d’abord rappeler ce qu’on fait déjà. Nous sommes dans une coalition militaire, on a redéployé nos F-16 en Jordanie pour intervenir en Irak mais aussi en Syrie. C’est un investissement lourd qui, politiquement, n’est pas toujours simple à porter. Mais il faut pouvoir contrer un certain nombre d’actions sur le terrain par des voies militaires, afin de ne pas laisser le champ libre à l’armée syrienne, à la Russie, à l’Iran ou encore aux groupes terroristes comme Daesh.

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