Et à l’avenir?
Les robots seront toujours plus doués, mais sans le savoir.

Les machines qui jouent aux artistes ne sont finalement pas si jeunes. « En 1981, un ordinateur créé une nouvelle partition de Bach, se souvient Hugues Bersini, professeur en intelligence artificielle à l’ULB et co-directeur de l’Iridia. A l’époque, même les experts étaient confondus. Ce n’était pas du Bach, mais cela y ressemblait beaucoup ». Depuis, la recherche n’a cessé d’évoluer. On se souvient de Deep Blue, le champion d’échec d’IBM au début des années 90. « Tout est allé relativement progressivement. Il y a même eu des exemples de robots écrivains, capables de copier un auteur. Il suffit de lui donner accès à la bibliographie de celui-ci et il pouvait rédiger en reprenant un style identique. Les ordinateurs aujourd’hui ont accès à des boîtes noires dont personne ne comprend exactement comment elles fonctionnent et contenant des quantités incroyables d’information, qu’ils peuvent analyser sans avoir besoin d’aide humaine. Et eux-mêmes sans comprendre ce qu’ils font ni dans quel but ».
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