11 septembre 2003 : «L'assassinat d'Anna Lindh révulse la Suède et l'Europe»
La ministre des Affaires étrangères n'a pas survécu à ses blessures. Tout un pays s'interroge sur les raisons du drame. L'Europe est sous le choc.

Sa famille a perdu une mère et une épouse. La social-démocratie a perdu l'un de ses plus brillants représentants. Le gouvernement suédois a perdu une ministre compétente et une collègue aimée. La Suède a perdu le visage qu'elle présentait au monde.
Il est 9 heures 15, jeudi, quand le Premier ministre Goran Persson annonce la nouvelle redoutée toute la nuit par un pays en état de choc. Anna Lindh n'a pas survécu aux blessures que lui a infligées la veille un inconnu, toujours en fuite.
La Suède a son 11 septembre. L'assassinat de sa ministre des Affaires étrangères est un coup de poignard porté à la démocratie suédoise, démocratie exemplaire fondée sur deux valeurs cardinales : la proximité entre élus et citoyens et la tolérance dans le débat d'idées.
A l'aube, la pluie s'est mise à tomber sur Stockholm, mettant fin à la douceur inhabituelle qui baignait encore tout le pays la veille. Funeste présage.

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